PHARMANEWS
La lettre hebdomadaire de pharmacie.ma
N°318 24 novembre 2015
28167 Destinataires
ESSENTIALE 10 OCTOBRE 2023
[ ÉDITORIAL ]
RIEN NE VAUT UNE VIE

On croyait que les humains allaient tirer les leçons du passé et des deux guerres mondiales qu'ils ont vécues. Malheureusement, ça ne semble pas être le cas!
Les progrès que l’humanité a  réalisés dans divers domaines, auraient pu permettre à tous nos semblables de manger à leur faim, se soigner convenablement, voire subvenir à une grande partie de leurs besoins. Les avancés remarquables réalisées, par exemple en médecine, ont redonné espoir à de nombreux patients qui se croyaient perdus à jamais.

Malheureusement, toutes ces vies sauvées le sont presque pour rien ! Les enfants qui mourraient jadis de maladies contagieuses perdent aujourd’hui la vie en marchant sur une mine antipersonnel ou en recevant une balle.  L’insécurité commence même à se propager à travers des pays qu’on croyait à l’abri  d’attentats ou de représailles. Les massacres odieux et inadmissibles perpétrés la semaine dernière à Paris et au Mali, sont venus nous rappeler notre vulnérabilité face au terrorisme. Une chose est aujourd’hui certaine : aucune nation, aussi puissante soit-elle, ne peut se targuer d’être à l’abri des attentats.

Cette déliquescence à laquelle nous assistons la peur au ventre, est la conséquence de calculs géopolitiques et géostratégiques hasardeux, des humiliations et des injustices qui ont gangréné de nombreux pays qui étaient jadis connus pour leur stabilité et leur prospérité.

Au Maroc, nous avons la chance de vivre dans un pays qui multiplie les gestes pour donner l’exemple en matière de gestion des affaires religieuses et en matière de cohabitation des religions. Mais malheureusement, Cette approche louable, fait partie des raisons qui pourraient faire de notre pays une cible potentielle des terroristes. Et c’est pour cette raison que nous devons défendre corps et âme notre model de cohabitation et notre manière de pratiquer notre religion dans le respect des autres croyances.

C’est vrai que les lectures des événements de Paris foisonnent sur les réseaux sociaux et peuvent être totalement contradictoires. C’est vrai aussi qu’on a de plus en plus de mal à y voir plus clair et à croire certains canaux médiatiques qui donnent l’impression de verser toujours dans le même sens. Mais est ce que ces raisons suffisent pour qu’on se recroqueville sur nous-mêmes en laissant les innocents se faire massacrer sans piper mot.

Au risque de paraître utopique, je n’ai nullement envie de me perdre dans les méandres de calculs géopolitiques et de considérations politico-religieuses. J’ai envie de ne penser qu’à une seule et unique chose : les victimes de ces massacres qu’ils soient des petits syriens déchiquetés par des bombes « amis ou ennemis », des africains pris en otage ou torturés pour toutes sortes de raisons, ou tout simplement des français qu’ils soient chrétiens, musulmans ou juifs qui ont eu la mal chance de croiser un jour le chemin de ces mutants qui ont oublié ce que c’est que l’amour, la souffrance et la séparation…
Abderrahim DERRAJI

Revue de presse
La Fondation Lalla Salma-prévention et traitement des cancers fête son 10eme anniversaire. La Fondation Lalla Salma-prévention et traitement des cancers fête son 10eme anniversaire.

Le dimanche 22 novembre, S.A.R. la Princesse Lalla Salma, présidente de la Fondation Lalla Salma-prévention et traitement des cancers, a présidé à Marrakech, la célébration de la Journée nationale de lutte contre le cancer. Cette journée coïncidait, cette année, avec le 10-ème anniversaire de la Fondation Lalla Salma-prévention et traitement des cancers.
À cette occasion, un film présentant le chemin parcouru par la fondation, au cours de la décennie 2005-2015, a été suivi par la Princesse. SAR a également suivi la présentation de la synthèse des résultats d'une importante étude "Connaissance, attitudes et perceptions à l'égard du cancer", menée auprès de la population en 2015, dix ans après la première étude. Cette dernière montre une nette évolution positive, grâce notamment aux efforts de communication et de sensibilisation et aux différentes actions pour améliorer la lutte contre le cancer.
D'autre part, les résultats d'une évaluation à mi-parcours du Plan national de prévention et de contrôle du cancer 2010-2019, ont été présentés par les experts du Haut Conseil de santé publique en France, qui ont mené l'évaluation.
Pour clôturer cette célébration, S.A.R. la Princesse Lalla Salma a décerné le Prix international 2015 pour la lutte contre le cancer au Pr. Dominique Elias, éminent chirurgien oncologue à l'hôpital Gustave Roussy de Paris.
S.A.R. la Princesse Lalla Salma a également remis le Prix national, décerné cette année à M. Bruno Perrussel, directeur général de Shem's publicité, en reconnaissance de son engagement auprès de la Fondation depuis sa création et de sa forte implication dans les campagnes d'information qu'elle organise.
Source : www.lematin.ma

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Des collyres pourraient retarder la myopie chez l’enfant Des collyres pourraient retarder la myopie chez l’enfant

Selon une étude menée à Singapour, publiée lors du congrès annuel de l’Académie américaine d’ophtalmologie (American Academy of Ophthalmology, AAO), à Las Vegas dans le Nevada, l’atropine administrée à faible dose réduit considérablement la progression de la myopie, sans les effets secondaires indésirables associés aux doses plus élevées.

L’étude réalisée par l’Institut de recherche sur la vue de Singapour a porté sur 400 enfants âgés de 6 et 12 ans dont la myopie progressait fortement. Pendant deux ans, les enfants ont reçu quotidiennement des gouttes ophtalmiques contenant de l’atropine à la concentration de 0,5, 0,1 ou 0,01 %. L’administration du médicament a ensuite été arrêtée pendant un an. Les enfants dont la myopie a progressé lors de cette année (de 0,5 dioptrie au moins) ont été traités quotidiennement par des gouttes ophtalmiques à 0,01 % pendant deux années supplémentaires.
Après cinq ans, il est devenu évident que les enfants qui avaient reçu la dose la plus faible (0,01 %) étaient les moins myopes. Comparativement à des enfants non traités lors d’études antérieures, l’atropine a permis de retarder la progression de la myopie d’environ 50 %.
De plus, l’étude a montré qu’une dose plus faible est plus sûre qu’une concentration plus élevée. Des gouttes ophtalmiques à 0,01 % ne provoquaient qu’une dilatation minime de la pupille (moins d’un millimètre), ce qui, par voie de conséquence, réduisait également au minimum la sensibilité à la lumière. La perte minimale de vision de près était similaire.
D’autres études sont nécessaires pour déterminer quels enfants sont admissibles au traitement, à quel âge le traitement doit être instauré et pendant combien de temps il faut le poursuivre.
Source : www.univadis.fr

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L’administration précoce d’azithromycine diminuerait le risque d’exacerbations graves chez certains enfants à risque. L’administration précoce d’azithromycine diminuerait le risque d’exacerbations graves chez certains enfants à risque.

Une étude américaine publiée dans le « JAMA » relance le débat de la prescription systématique d’antibiotiques chez certains enfants d’âge préscolaire.
L’étude montre que l’administration précoce, - dès les premiers symptômes avant-coureurs (rhume en particulier) de bronchite sifflante - d’azithromycine à forte dose (12 mg/kg une fois par jour pendant 5 jours) a permis d’éviter de façon significative la survenue d’épisodes graves chez 607 enfants ayant des antécédents de ce type (groupe azithromycine = 300 ; groupe placebo = 300). Ce qui était intéressant, après avoir identifié et appris à repérer avec un médecin les symptômes annonciateurs, les parents donnaient de leur propre chef le traitement à leur enfant. Pour les auteurs, « plus le traitement est donné tôt, plus il a de chance d’être efficace ».
Sur les 937 épisodes respiratoires survenus chez 443 enfants, autant dans les 2 groupes (223 dans le groupe traité et 220 dans le groupe placebo), 92 étaient considérés comme graves, avec 35 épisodes dans le groupe traité et 57 dans le groupe témoin. De plus, lors d’épisodes graves, les symptômes étaient globalement moins sévères dans le groupe traité.
Aussi à contre-courant que puisse paraître l’étude, il faut bien préciser qu’elle ne concerne qu’une sous-population à risque d’asthme parmi les enfants de moins de 6 ans. Il s’agit d’enfants qui avaient déjà eu des épisodes sifflants graves récurrents ayant nécessité des corticoïdes systémiques, une visite non programmée chez le médecin, un passage aux urgences ou une hospitalisation.
Si l’intérêt de cette stratégie venait à se confirmer, il faudra répondre à la question principale: les bénéfices individuels sont-ils à la hauteur des conséquences pour la société en terme d’antibiorésistance ? Car, déjà sur le petit échantillon de l’étude, les auteurs ont constaté une augmentation de l’antibiorésistance chez les enfants traités mais aussi les témoins. Les auteurs affirment vouloir « rester prudent avec l’utilisation des antibiotiques. Nous ne voulons pas surconsommer ». Pour les auteurs de l’étude, la balance n’est clairement pas positive, « tant que la population des enfants bénéficiaires ayant le risque le plus élevé n’est pas mieux définie ».
Source : http://www.lequotidiendumedecin.fr

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Pourquoi la souris a de plus grands spermatozoïdes que l'éléphant ? Pourquoi la souris a de plus grands spermatozoïdes que l'éléphant ?

Utilisant les données de 100 espèces de mammifères, allant de la souris à l'éléphant, Stefan Lüpold de l'université de Zurich-Irchel (Suisse) et John Fitzpatrick de l'université de Stockholm (Suède) ont démontré que la taille d'un animal reste pourtant un facteur déterminant dans l'évolution des spermatozoïdes. Selon l'étude publiée dans Proceedings B, une revue de la Royal Society britannique, les petits mammifères se montrent plutôt économes en termes de quantité mais produisent des spermatozoïdes très grands, au taux de réussite très élevé. Les plus grands obéissent, eux, à la "stratégie du gâchis", ils produisent un grand nombre de spermatozoïdes qu'ils utilisent sans compter. Une différence de stratégie que Stefan Lüpold et John Fitzpatrick expliquent simplement : l'appareil reproducteur de la femelle étant vaste chez les mammifères de grande taille, les spermatozoïdes risquent de s'y perdre. "Dans ce cas, l'augmentation du nombre de spermatozoïdes est la meilleure stratégie. Avec plus de spermatozoïdes propulsés dans la course, le mâle optimise ses chances de concourir pour la fécondation", note Stefan Lüpold.
Et le mâle ne peut pas augmenter la quantité de sa semence s'il en augmente la taille, les testicules étant limités dans leur production de spermatozoïdes. Chez les grands, la quantité a été préférée à la qualité. "Chez les animaux petits, le risque de perte ou de dilution est beaucoup plus faible. Du coup, c'est la longueur du spermatozoïde (par exemple si ceux-ci peuvent nager plus rapidement) qui prend l'avantage", note le chercheur. Ce qui pourrait expliquer pourquoi les mouches drosophiles "bifurca" produisent des spermatozoïdes de vingt fois leur taille (heureusement repliés !) alors que ceux de l’homme sont 30.000 fois inférieurs à sa taille moyenne.
Source : http://www.sciencesetavenir.fr

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La bedaine, plus dangereuse que l'obésité La bedaine, plus dangereuse que l'obésité

Arborer un ventre plus large que ses hanches augmente sensiblement le risque de maladies cardio-vasculaires et métaboliques, y compris chez les personnes d'un poids raisonnable.
Ce constat connu des spécialistes est confirmé par l'étude américaine qui vient de paraître dans Annals of Internal Medicine. Les chercheurs de la Mayo Clinic, dans le Minnesota, qui ont eu accès aux données médicales de 15.000 individus suivis pendant quatorze ans, ont analysé la mortalité sur cette période en tenant compte de deux paramètres: leur corpulence (sont-ils «gros» pour leur taille) et leur tour de taille. «On parle de “bedaine” lorsque le tour de taille mesuré au niveau du nombril dépasse le tour de hanches», précise le Dr Francisco Lopez-Jimenez, coauteur de l'étude.
Les hommes de corpulence normale mais de taille épaisse avaient un risque de mortalité multiplié par deux par rapport aux individus en surpoids et obèses ayant une taille marquée. Chez les femmes, ce risque augmentait de 40 et 32% respectivement. «Nous avons blâmé l'obésité pendant des années pour la surmortalité cardio-vasculaire, alors que le coupable est plutôt la répartition des graisses», résume le Dr Lopez-Jimenez.
La présence d'une bedaine est le signe d'une dysfonction: la graisse ne s'est pas seulement accumulée sous la peau (c'est la partie que l'on peut pincer entre nos doigts) mais aussi plus profondément dans et autour des viscères, dans le foie, les muscles et jusqu'au cœur, autant de tissus normalement maigres. «Cette graisse abdominale fait le lit de plusieurs maladies: le diabète de type 2, l'athérosclérose qui favorise AVC et infarctus, l'hypertension, des complications hépatiques pouvant conduire à la cirrhose», explique le Dr François Paillard, vice-président de la Fédération française de cardiologie.
Contrairement à ce que laisseraient penser des années de campagne contre l'obésité, les individus dont la taille est marquée présentent le même faible risque de mortalité, quel que soit leur IMC. Gare toutefois à ne pas en déduire trop vite que le poids n'est pas - plus - un indice de bonne santé.
La bonne santé des obèses sans bedaine pourrait s'expliquer par la nature de leurs graisses, avance-t-il. «Elles sont davantage situées sur les jambes, leurs hanches, dans leurs fesses. On ignore pourquoi, mais celles-ci sont biologiquement protectrices, contrairement aux graisses abdominales.» Ces personnes ont aussi vraisemblablement un bonne masse musculaire, contrairement aux «minces avec bedaine», qui auraient très peu de muscles, ajoute-t-il.
Heureusement, ces graisses sont plus faciles à perdre, comme le souligne le Pr Jean-Pierre Després, directeur scientifique de l'ICCR (International Chair on Cardiometabolic Risk) : «ces graisses sont faciles à mobiliser, bien plus que celles localisées sur les hanches ou les cuisses». Et avec un peu d'assiduité, les résultats ne se font pas attendre.
Source : http://sante.lefigaro.fr

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